Une résistance héroïque et une référence de la lutte anticolonialiste. Moncada est un mythe révolutionnaire qu'il faut toujours célébrer. Ce n'est pas un coup d'éclat vain, mais le début d'une stratégie révolutionnaire du commandant en chef, Fidel Castro. (Photo, couverture du livre qui vient de sortir)
L'idée principale est qu'il faut se méfier d'un petit groupe de révolutionnaires. Un petit groupe peut changer l'histoire d'une république. L'histoire de l'attaque de Moncada continue d'inspirer les luttes anti-impérialistes à travers le monde. « La révolution n'est pas une pomme qui tombe quand elle est mûre, il faut la faire tomber » (Ernesto Che Guevara).
« La Historia me absolverá », l'histoire m'acquittera, est le plaidoyer du commandant en chef Fidel Castro lors de son procès, après l'échec de l'attaque de Moncada (1953), devenu le symbole de la légitimité révolutionnaire. « Hasta la Victoria Siempre », toujours jusqu'à la victoire. Un grand enseignement politique qui explique qu'un révolutionnaire peut tout perdre, sauf la morale. Il ne faut ni perdre espoir ni sa morale ; c'est dans la lutte et la résistance qu'on obtient la victoire. Fidel Castro est l'incarnation de l'éthique de la lutte de libération des opprimés. Il demande aux révolutionnaires de toujours faire l'impossible.
À Moncada, Fidel Castro appelle aujourd'hui les révolutionnaires de toutes les nations à faire preuve d'audace révolutionnaire et à exprimer leur engagement de lutter toujours jusqu'à la victoire. Un vrai révolutionnaire est guidé par de grands sentiments d'amour pour sa patrie. Pas l'amour de l'argent et des postes, mais l'amour de la patrie qu'il faut sauver de ses ennemis. Il ne suffit pas de changer de système politique, il faut aussi changer les mentalités pour bâtir un pays plus beau qu'avant. Cuba est une leçon pour tout le monde.
« Patria o Muerte, Venceremos ! » (La patrie ou la mort, nous vaincrons !). Ce cri de ralliement, lancé par Fidel Castro lors de sa lutte contre le régime fasciste de Fulgencio Batista, est devenu aujourd'hui un credo ou une devise des révolutionnaires engagés pour la libération de leur patrie contre l'impérialisme. Moncada est un vaccin contre l'impérialisme. Un grand médicament de résistance contre le système impérialiste.
Pour Fidel Castro, les peuples ne sont pas libérés, ils se libèrent eux-mêmes. Cuba enseigne l'auto-émancipation des peuples pour leur indépendance. Le peuple cubain résiste au blocus cruel et criminel, mais ne lâche pas son système politique. Défendre une nation n'est pas un jeu de hasard, mais une affaire de sacrifice. La révolution n'est pas un chemin facile ; il faut beaucoup de sacrifices pour atteindre les objectifs.
« Cuba si, Yankee no » : Cuba oui, Yankee non. C'est le cri de refus de la révolution cubaine de se soumettre aux diktats de l'impérialisme américain. Quand un peuple dispose d'armes, aucune puissance militaire au monde ne peut le vaincre ; Cuba est une leçon politique.
« La révolution est comme une bicyclette : si tu n'avances pas, tu tombes. » Fidel Castro invite tout révolutionnaire à avancer au lieu de crier ou de se lamenter : il faut évoluer. Il faut continuer la bataille, même si vous avez la victoire. Il faut poursuivre l'impérialisme international partout jusqu'à son déclin.
« Patria es Humanidad », la patrie, c'est l'humanité. C'est une vision globale de la politique internationale de Fidel Castro. Il invite les révolutionnaires à adopter une vision internationaliste du combat contre l'impérialisme. Il faut combattre l'impérialisme partout et dans n'importe quel coin du monde. Cette vision explique l'aide apportée par Cuba à la libération de plusieurs pays africains (Angola, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, etc.). On ne peut pas cacher le soleil avec un petit doigt. Personne ne peut nier l'impact de la révolution cubaine sur la libération des opprimés dans le monde.
Les révolutionnaires ne meurent pas, ils se transforment même après leur mort. Les mots de Fidel Castro continuent d'inspirer le monde progressiste jusqu'à la fin de l'impérialisme. Voilà pourquoi l'attaque de Moncada est célébrée partout dans le monde. C'est une fête de la révolution cubaine qui marque l'histoire de la résistance des opprimés contre l'impérialisme américain. Il ne faut ni ignorer son ennemi, ni méconnaître ses alliés. La révolution cubaine est l'alliée de tous les opprimés du monde. Cette révolution exprime la passion de l'homme pour sa liberté.
« Un peuple ignorant est un instrument aveugle de sa propre destruction. » Un peuple ignorant est un instrument aveugle de sa propre destruction. C'est une justification de la gratuité de l'enseignement à tous les niveaux à Cuba. Un pays où l'intelligence est une valeur pour le salut d'une nation. Il faut former l'homme pour qu'il devienne l'homme nouveau, doté des capacités de résoudre les différents problèmes de sa société.
Un ignorant est un aveugle en acte et en puissance. Un ignorant est un aveugle debout. Un ignorant appartient au règne animal. Un ignorant, même s'il a de gros diplômes achetés par la corruption, est un homme du 11^e siècle. Voilà pourquoi l'éducation est gratuite et obligatoire dans le pays de Fidel Castro. Un intellectuel sait ce qu'il faut faire pour trouver des solutions pour son pays. Il ne pleure pas, mais trouve des solutions, même en période de crise. Un ignorant est un homme dangereux pour la société.
« Socialismo o muerte », le socialisme ou la mort. Cette devise officielle du régime cubain est toujours d'actualité dans le monde entier. C'est une arme de lutte contre le capitalisme. Oui, le capitalisme ne régnera pas toujours. Les peuples doivent écraser l'impérialisme et ses vassaux locaux. Plusieurs révolutionnaires dans le monde soutiennent cette affirmation de la révolution cubaine.
AES en Afrique est une nouvelle pédagogie révolutionnaire cubaine en Afrique. La patrie ou la mort reste une motivation révolutionnaire pour les révolutionnaires africains. L'Afrique du Sud est membre des Brics + pour le bonheur de son peuple, car son gouvernement sait que le bonheur d'un pays africain ne viendra pas de l'Occident.
L'Afrique centrale, la lutte de Lumumba, Marien Ngouabi, Agostino Neto, Pierre Mulele, Laurent Désiré Kabila et leurs idéaux anticolonialistes sont une trace de la révolution cubaine en Afrique. Les Wazalendos répondent aux exigences d'une révolution populaire contre les ennemis du Congo. Le peuple doit tenir les armes pour sa libération. On ne peut pas laisser la défense d'une nation à une catégorie de la population appelée « soldat ».
Quand la nation est agressée, c'est une affaire de tous. Le peuple doit tenir les armes pour barrer la route aux agresseurs. Cuba est un exemple de lutte anti-impérialiste. Le peuple cubain ne pleure pas, il lutte pour sa libération et son bonheur. Le peuple cubain sait défendre sa patrie une fois qu'elle est agressée. Cuba est un exemple de lutte révolutionnaire et de résistance exemplaire contre l'impérialisme. Cuba est un petit pays, mais il a un grand peuple.
Même ceux qui critiquent Cuba reconnaissent la valeur intellectuelle, l'humanisme, la morale et la chaleur de ce pays, qui continue d'avancer malgré le blocus criminel. Cuba incarne l'ensemble des valeurs républicaines. Il y a une hospitalité légendaire et un peuple qui vit dans la joie, même pendant le blocus. C'est une fierté nationale exceptionnelle dans le monde. Cuba est le centre international de la résistance aux diktats yankees. Il ne cède à aucune pression. Toujours calme, il cherche des solutions pour sa société.
Pays de la médecine, de la danse, de la musique, du tourisme et de la révolution. C'est une image authentique du socialisme. Cuba, c'est aussi l'amour de la patrie jusqu'au sacrifice. Capitale de la solidarité entre les peuples. L'Institut cubain d'amitié avec les peuples est un petit village pour tous les opprimés du monde. Même sous blocus, Cuba partage ce qu'il possède avec ses amis dans le monde. Cuba, c'est l'humanisme.
C'est le pays des médecins professionnels qui sont en mission humanitaire dans le monde entier. Les médecins cubains ont traité la Chine, l'Amérique latine et l'Europe de la COVID-19. La science et l'humanisme sont les valeurs qui guident la gouvernance de l'État à Cuba.
Après l'effondrement de l'URSS, Cuba a traversé une grande crise économique, mais pas le socialisme, car le socialisme à Cuba est une arme efficace contre le capitalisme. Des vieilles voitures des années 60 en état de marche pour justifier l'intelligence de l'homme de science cubain. Cuba dispose d'un peuple dont l'intelligence parle et agit en faveur de la patrie. L'intellectuel cubain s'engage à apporter des solutions adaptées aux peuples. Tout le monde travaille à trouver des solutions pour la société.
La révolution cubaine de 1959 a profondément transformé la société. Avec un peuple doté de qualités remarquables, Cuba est le bastion de l'intelligence humaine.
Le 26 juillet 1953 marque un événement fondateur de l'histoire révolutionnaire cubaine : l'attaque de la caserne de Moncada à Santiago de Cuba.
Cette action, menée par le commandant en chef Fidel Castro avec seulement 160 combattants, visait à renverser le régime fasciste de Fulgencio Batista, marionnette de l'impérialisme américain. Bien que l'assaut ait échoué et que de nombreux révolutionnaires aient été capturés ou tués, il est devenu le symbole de la lutte contre l'impérialisme, dont plusieurs s'inspirent dans plusieurs pays. Échec en 1953, triomphe en 1959 : Fidel Castro est un héros de la révolution mondiale qui restera gravé dans l'histoire de chaque peuple qui n'abandonne pas la lutte.
C'est un géant charismatique dont même les ennemis de Cuba parlent avec respect et qui a toujours gardé sa dignité. Fils d'un bourgeois, avocat et grand intellectuel, il a quitté les zones de luxe pour vivre avec les peuples et les aider à se libérer. Fidel Castro est un héros universel et intercontinental. Il sera célébré pour toujours, car c'est une grande étoile qui ne cessera d'illuminer le monde. Sa lumière éclairera toujours le monde entier.
Hommage sans limite au commandant en chef Fidel Castro, il est grand.
Boswa Isekombe Sylvere,
Secrétaire général du Parti communiste congolais. Le lion au cœur rouge.
