Sous l'occupation rwandaise du Nord et du Sud-Kivu, elle est victime de violences, de tortures, d'humiliations, de traitements inhumains et dégradants. Au milieu du chaos et de l'insécurité, nos cadres se mobilisent ce mois de mars pour montrer leur soutien aux femmes sous occupation.
L'enseignement de la révolution anti-fasciste, anti-impérialiste et anticoloniale, avec la participation de la femme, est notre crédo du mois de mars 2025.
En effet, la révolution populaire commence par la sensibilisation, la mobilisation et l'action contre l'ennemi envahisseur rwandais. Il faut enseigner aux femmes congolaises le contraire de l'idéologie du M23 et consorts. Il faut s'appuyer sur les paysans et les femmes congolaises pour la libération totale du Congo. L'agresseur doit trouver une réponse à son étouffement auprès de la population dont la majorité est constituée de femmes congolaises. Nous devons enseigner le sens de la philosophie de la décolonisation de l'esprit afin d'obtenir des hommes nouveaux capables de sauver la RDC. La capitulation de la RDC n'est pas possible devant un peuple debout contre l'occupation.
Aucune révolution ne peut réussir sans l'implication des femmes. Les femmes mettent au monde les enfants ; elles n'ont pas le droit de rester les bras croisés alors que les enfants vont au front contre les agresseurs. Elles souffrent pour enfanter et doivent lutter avec leurs enfants pour la libération du pays. Les femmes ont tendance à mieux réfléchir. Leurs conseils peuvent orienter le pays vers la victoire et l'épanouissement de la population. Si les hommes agissent seuls, ils feront trop de bêtises : trahison, vol, détournement, peur, corruption, etc. Nous pouvons même perdre notre temps et notre pays. Les femmes engagées ne peuvent jamais abandonner les villes et les villages entre les mains des Rwandais à Goma, Bukavu, Bunagana et autres. Elles ont le devoir de s'intéresser à la politique du pays et à la défense de la patrie.
Les femmes sont nombreuses dans les armées des nations communistes, car elles constituent un atout majeur et la colonne vertébrale d'une nation. Des femmes sont nombreuses aux frontières, c'est pourquoi il faut être en ordre pour entrer dans un pays communiste. La femme est un gage d'ordre. Une femme dans l'armée est une garantie de sécurité nationale. Trahir la nation en corrompant une femme est impossible.
La femme est toujours ferme et sérieuse dans ses engagements. La femme congolaise doit conduire les chars, les avions militaires et commander les troupes sur le front du Grand Kivu. Une bataille sans la participation des femmes est une stratégie utopique. Il faudra préconiser que les fronts du Grand Kivu soient dirigés par des généraux femmes. Les détournements et les trahisons ne seront plus qu'un lointain souvenir. Les femmes ne peuvent pas s'enfuir et abandonner leurs enfants seuls dans la bataille.
Abandonner les enfants aux mains des Rwandais pour qu'ils soient liquidés n'est pas digne d'une femme. Le cœur d'une femme est plus attaché au bien, à la sécurité d'une nation et au bonheur de la communauté. Un chef de l'État, un évêque, un professeur, un savant naît dans le ventre d'une femme : elle est un être extraordinaire capable de résoudre plusieurs problèmes dans une société. Grâce à son sixième sens, elle peut conduire le monde sur la bonne voie. Le cœur d'une femme est sincère dans ses engagements.
Angela Davis est une femme noire américaine qui a beaucoup lutté contre la discrimination raciale dans son pays. Valentina Tereshkova est la première femme astronaute. Ainsi, confier le commandement des soldats dans plusieurs fronts militaires au Kivu à des généraux femmes n'est pas un délit, mais une piste de salut pour la République. Dilma, fille d'un riche, a combattu aux côtés de Fidel Castro, Raúl Castro et Che Guevara. Elle a combattu aux côtés de Fidel, Raoul et Che Guevara jusqu'à la libération de Cuba. Elle a ensuite épousé le président Raoul Castro. Elle a assumé de grandes responsabilités au sein du parti communiste cubain.
Avant la révolution chinoise, les femmes chinoises ne pouvaient pas sortir de chez elles. Dès l'enfance, on lui bandait les pieds pour qu'elle reste petite et maigre. Sur des pieds déformés, elle ne pouvait pas s'enfuir. C'est le président Mao qui a combattu cette philosophie politique en Chine. Aujourd'hui, les femmes chinoises travaillent partout et en toute liberté. Elles sont ingénieures, pilotes d'avions militaires, cheffes d'entreprises, etc. Le communisme est une science de la libération de l'oppression féminine.
On s'appelle camarade car les femmes et les hommes sont égaux en ce qui concerne les responsabilités dans le développement d'une nation. Nous œuvrons pour la décolonisation de l'esprit humain. Les femmes congolaises doivent travailler efficacement pour la libération du pays. Les abeilles et les hirondelles du régime fasciste de Paul Kagame détruisent facilement le plan d'attaque contre lui. Paul Kagame a beaucoup gagné grâce à ses hirondelles. Pourquoi nos femmes devraient-elles rester dans l'ombre ?
Nous dédions cette tribune à Madame et camarade Andrée Blouin, née d'une mère centrafricaine et d'un père français, révolutionnaire et panafricaniste. Elle fut la principale conseillère de Lumumba et de Pierre Mulele.
Hommage à la femme congolaise au sein des Fardc et des Wazalendos.
Gloire à la femme africaine qui lutte pour la décolonisation de l'Afrique, notre mère patrie.
Vive la solidarité entre les peuples.
La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Boswa Isekombe Sylvere
Secrétaire Général du Parti communiste congolais. Le lion au cœur rouge
