Ernest Tshinkenke Kumba, membre du PCCO, a publié ses mémoires sous le titre : "Comment et pourquoi je suis venu maquisard dans mon pays le Congo RDC". Il s’agit d’un livre qui s’adresse à la jeunesse et à ceux qui ne connaissent pas l’histoire congolaise des années qui ont suivi l’indépendance du 30 juin 1960.

Le tigre montre les dents, mais la montagne reste immobile. L'Occident attaque, mais les nations résistent et survivront à sa chute. Plus l'arrogance de l'empire grandit, plus ses racines pourrissent. L'impérialisme occidental est un colosse aux pieds d'argile. Il menace, mais nous traversons aujourd'hui les jours de sa chute.

Léopold Sédar Senghor disait : « Gouverner, c'est servir, et non se servir. » Cette sagesse africaine explique simplement que le pouvoir n'est légitime que lorsqu'il élève la dignité collective.

« Les vrais héros ne portent pas de couronnes, ils tissent des ponts entre les cœurs. » Un peuple libre ne naît pas, il se construit. Un héros n'est pas sculpté dans le marbre, il est semé dans l'action humble et récolté par les peuples unis. » Hommage aux figures anonymes, comme Hipolita et Matea, dont l'influence dépasse les frontières.

La brutalité de son assassinat le 17 janvier 1961 et la dissolution de son corps dans de l'acide sulfurique. Sa vision de l'indépendance comme fruit de la lutte, en opposition à l'idée d'une indépendance offerte. Son discours du 30 juin 1960, dans lequel il présente un projet radical de gouvernance du Congo, en opposition au système colonial. Un discours qui contraste violemment avec le narratif paternel du roi Baudouin.

L'enseignement colonial belge a volontairement empêché l'émergence d'une élite congolaise critique. Ceci explique en partie les difficultés du Congo à décoller. Le système éducatif du Congo est toujours marqué par l'héritage de l'époque coloniale belge, qui a donné lieu à un système inégalitaire, sous-financé et peu adapté aux besoins réels du pays.

Une résistance héroïque et une référence de la lutte anticolonialiste. Moncada est un mythe révolutionnaire qu'il faut toujours célébrer. Ce n'est pas un coup d'éclat vain, mais le début d'une stratégie révolutionnaire du commandant en chef, Fidel Castro. (Photo, couverture du livre qui vient de sortir)

Les héros ne meurent pas, ils se transforment en étoiles pour guider les vivants. Judith Suminwa rend hommage à Patrice Emery Lumumba et à son sacrifice pour la liberté du Congo. Patrice Emery Lumumba reste le symbole d'un héritage immortel. En tuant un homme, on ne tue pas son idée ; ainsi, Lumumba est célébré partout dans le monde.

À l’occasion du centenaire de la naissance de Patrice Emery Lumumba, Le Magazine Réveil Congo est allé à la rencontre de Boswa Isekombe Sylvère, Secrétaire général du Parti Communiste Congolais.

Camarades, En ce 30 juin, nous commémorons l’accession de notre pays, la République Démocratique du Congo, à l’indépendance en 1960. Une date historique, porteuse d’espoir, mais aussi marquée par des luttes inachevées et des trahisons des aspirations populaires.

Aujourd'hui, le 30 juin 2025, les habits neufs de l'indépendance du Congo dissimulent encore les vieilles chaînes d'oppression impérialiste qui pèsent encore sur notre peuple.

L'interventionnisme militaire des États-Unis au Vietnam, en Irak, en Afghanistan, en Libye et ailleurs ne fait qu'aggraver les crises au lieu de les résoudre. Des millions de morts et de blessés, des orphelins, des veuves, des sociétés dévastées : voilà le bilan de la dictature sauvage de la maison Blanche. Au lieu d'éradiquer le terrorisme, les guerres impérialistes renforcent Daech, Al-Qaïda et d'autres groupes similaires. Nous assistons à des crises migratoires incontrôlables et massives vers l'Europe et l'Afrique. (Photo : l'usine d'enrichissement d'uranium d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, le 14 juin 2025, après avoir été frappée par des frappes israéliennes.)